La composition de façade fait référence aux architectures coloniales caractéristiques des Comores avec des façades blanches épaisses, constituées de loggias destinées à se protéger du soleil tout en offrant des prolongements extérieurs. Les arcades qui constituent cette façade se démultiplient et se dématérialisent en approchant le ciel, symbolisant ainsi, le passage de l’univers matériel à l’univers spirituel.

Cette composition fait également référence à la façade du palais des Doges à Venise et à la rencontre entre l’orient et l’occident. Ce principe de façade épaisse permet de créer une distance et une transition entre l’espace public de la ville et la mosquée.

Le système constructif de façade est un monolithe de béton blanc architectonique. A l’intérieur, la salle de prière est caractérisée par des voûtes en béton armé qui permettent de se désolidariser des murs mitoyens tout en apportant une lumière naturelle zénithale propice à la prière, une acoustique de qualité ; et en répondant aux contraintes séismiques.